Mise à jour sur l’épilation au laser La rubrique « Les soins au féminin » est coordonnée par le docteur Pierre Fugère. Il est professeur titulaire, Université de Montréal, et obstétricien-gynécologue, Centre hospitalier de l’Université de Montréal, Hôpital Saint-Luc, Montréal. Par Daniel Barolet, M.D.
Pour faire suite à mon article publié dans la revue
Ce traitement épilatoire est maintenant une tech-
Le Clinicien en mars 1999 : L’épilation au laser. À
nique bien établie. Près de 5 millions de traitements
un poil près, voici une mise à jour sur l’épilation
seront exécutés cette année dans le monde, générant
au laser et à la lampe flash (IPL pour Intense
plus de 1,3 milliard de dollars américains de revenus
Pulsed Light), regroupés sous le nom de photoépi-
pour les utilisateurs de ces appareils.1 D’ailleurs,
puisque l’épilation au laser est un acte moins invasifque l’électrolyse, il est considéré comme un acteesthétique aux yeux du Collège des médecins. Deplus, il est maintenant possible de traiter les peauxfoncées et noires en toute sécurité.2 L’épilation au
Dr Barolet est chargé de
laser est une procédure extrêmement sécuritaire; les
publications scientifiques ne rapportent aucun effet
secondaire grave à ce jour depuis son début en
La clientèle est essentiellement féminine (environ
85 % des consultations), mais la clientèle masculineest en progression constante. Le débat sur la perma-
le clinicien janvier 2002 Tableau 1 Les technologies offertes en 2001 Alexandrite Laserépil
0 : inacceptable; 1 : passable; 2 : acceptable; 3 : valable; 4 : appréciable; 5 : gold standard (norme)IPL : Intense Pulsed Light
nence des résultats demeure un sujet de controverse.
un problème hormonal sous-jacent. De plus, les poils
Il faut évidemment que la définition du terme per-
incarnés répondent merveilleusement bien à ce traite-
manence soit élucidée. Au sens strict du mot, la per-
ment. La photoépilation est aussi le traitement de
manence voudrait dire que l’individu traité s’attend à
choix pour la pseudofolliculite de la barbe. Certaines
une peau exempte de poil jusqu’au jour de sa mort,
formes de nævus (grain de beauté) avec pilosité ainsi
ce qui est impossible à garantir. Certains facteurs hor-
que de rares indications plus spécifiques (tableau 2)
monaux peuvent relancer la pilosité de façon
sont aussi traitables par le laser .
imprévisible : tumeurs surrénaliennes, médicaments,
Il ne faut surtout pas oublier certaines règles d’or à
kystes ovariens, etc. Le recul de six ans que nous
suivre lorsqu’on pratique la photoépilation (tableau
avons maintenant permet d’affirmer que les résultats
3). Le nombre de traitements nécessaires pour com-
définitifs sont comparables à ceux que procurent
pléter l’épilation est plus élevé qu’en 1996. Il faut
l’électrolyse, si les traitements sont prodigués selon les
compter environ huit traitements pour obtenir un
Les avantages de cette technologie sont nombreux.
Plusieurs méthodes de refroidissement cutané sont
L’élément le plus apprécié demeure la rapidité, qui
maintenant offertes pour protéger l’épiderme et ainsi
permet de traiter de grandes surfaces, comme le dos
diminuer les risque de changements pigmentaires
ou les jambes complètes. Cela était pratiquement
post-traitement en plus de diminuer la douleur
impossible avec l’électrolyse. Aussi, le laser a rendu
durant le traitement (tableau 4). Chacune de ces
possible le traitement des patientes très hirsutes avec
méthodes a ses avantages et ses inconvénients.5
le clinicien janvier 2002 Tableau 2 Tableau 3 Les indications de l’épilation au laser Les règles d’or de l’épilation au laser
Pas de bronzage récent : soleil et salon de bronzage
Pas de prise de sels d’or antérieurement
Pas de prise d’isotrétinoïde récente
Pas de traitement de l’arcade inférieure
Pas de lésions dermatologiques au site de traitement
(hypopigmentation transitoire) et l’appareil coûte
Le laser rubis. Ce laser est le pionnier, l’ancêtre qui
a ouvert la voie aux autres lasers à des fins d’épilation. Le laser alexandrite. En 1997, l’industrie du
L’épilation au laser a vu le jour commercialement en
laser médical a répondu en commercialisant un laser
1995, mais de façon plus importante en 1996, à la
avec une longueur d’onde plus élevée : le laser
suite d’une étude publiée dans le Journal of the
alexandrite à 755 nm. Un laser appréciable qui a
American Academy of Dermatology par le docteur Rox
dominé le marché pendant un certain temps (1998-
Anderson du Wellman laboratory of photomedicine
1999). Il fut le deuxième laser introduit sur le
affilié à l’Université Harvard. L’étude montrait que le
marché après le laser rubis. Il est toujours très utilisé
laser rubis permettait d’éliminer les poils efficace-
et donne de très bons résultats cliniques.43-60 Il est
ment et avec un minimum de risque. Plusieurs
rapide pour l’exécution des traitements et offre de
études prouvent son efficacité.6-42 Ce laser, bien
grandes tailles de faisceau (spot size) et un scanner sur
qu’efficace, a trois désavantages. Premièrement, il est
certains modèles. On doit quand même être prudent
très volumineux : il s’agit d’un énorme appareil
pour l’épiderme puisque sa longueur d’onde peut
pesant plus de 700 livres. Deuxièmement, il est peu
causer une hypopigmentation. Malheureusement, il
fiable et son coût d’entretien est élevé. Finalement, sa
est coûteux à faire fonctionner et il est non portable.
longueur d’onde (694 nanomètres [nm]) et son
Le laser diode. En 1998, un nouveau venu, le
temps d’impulsion (3 millisecondes [ms]) risquent
laser diode, faisait son apparition. Ce laser domine
de créer des taches blanches après le traitement.
maintenant le marché depuis 1999. Le laser diode
Ce laser n’est presque plus utilisé de nos jours. Le
pour l’épilation est le plus répandu dans le monde.
risque de blessure épidermique est trop grand
Il est actuellement considéré comme le « gold
le clinicien janvier 2002
standard » dans l’industrie.3 Sa longueur d’onde
traduit par des traitements plus douloureux. De plus,
mitoyenne permet de traiter tous les types de peau en
il éprouve de la difficulté à compléter les traitements
toute sécurité (minimise le risque de taches hypopig-
à la fin du processus de miniaturisation des poils.
mentées post-traitement) et il utilise un temps de
Lorsque le poil est plus petit et plus fin, il contient
pulsation idéal pour compléter les traitements du
moins de pigment, il est donc plus difficile pour le
début à la fin du processus de miniaturisation des
laser Nd:YAG de traiter efficacement. Ce laser datant
poils.3 Il représente le juste équilibre des paramètres
de 1964 a été recyclé et adapté à des fins d’épilation
d’utilisation en plus d’être fiable et très compact
pour la deuxième fois. Sera-t-il à la hauteur? Les
(portable). Sa plate-forme est flexible. Son efficacité
résultats cliniques à plus long terme le prouveront.
clinique est très bien décrite et son profil de sécurité
La lampe flash (IPL [Intense Pulsed Light]).
pour l’épiderme est excellent.61-69 Il est le fleuron
Cette source de lumière non cohérente n’est pas un
(gold standard) de l’industrie.
vrai laser. Son avantage principal est son coût initial à
Le laser Nd:YAG. Ce laser renaît de ses cendres.
l’achat. Certains utilisateurs chevronnés peuvent
Tel que mentionné dans mon article antérieur, le
obtenir des résultats intéressants. Par contre, la lampe
laser Nd:YAG à 1064 nm (avec Q-switching) fut le
flash (la source de lumière) est instable et doit être
premier laser approuvé par la Food and Drug
remplacée fréquemment (tous les quelques milliers
Administration (FDA) en 1995 pour l’épilation. Les
de pulsations), ce qui, à long terme, augmente le coût
résultats initiaux semblaient intéressants.70-77
d’entretien. De plus, la pièce à manipuler est lourde,
Malheureusement, les résultats ne furent pas à la hau-
ce qui représente un stress pour l’utilisateur surtout
teur des attentes. La technique était sous-optimale
pour le traitement de grandes surfaces. Par ailleurs,
puisqu’on épilait la région traitée à la cire au préalable
l’intensité de la lampe flash peut varier quelque peu
avant de procéder au laser. De plus, le temps d’im-
d’une lampe à l’autre. Ce phénomène amène un
pulsion était trop court et les particules de carbone
autre problème puisqu’il faut réajuster les paramètres
appliquées après la cire ne pénétraient pas assez pro-
de traitement chaque fois qu’une nouvelle lampe est
fondément dans le follicule pileux. Ce laser est dis-
utilisée. Plusieurs entreprises commercialisent ces
paru du marché. Le Nd:YAG refait surface main-
appareils. Le petit modèle, le SpaTouchTM, est le
tenant avec un temps d’impulsion plus long.78-81 Son
dernier venu dans cette catégorie. Son efficacité clin-
principal avantage réside dans sa capacité de traiter les
peaux foncées avec moins de risques. Cet appareil est
Le laserépil. La théorie derrière l’efficacité de cet
surtout valable pour un praticien qui traite essen-
appareil relève plus de la fiction que de la science.
tiellement une population noire. Il est fiable et rela-
D’abord, une épilation à la cire est faite, puis une
tivement compacte. Par contre, sa longueur d’onde
huile essentielle « secrète » est appliquée sur la zone à
élevée (diminution du coefficient d’absorption de la
traiter. Ensuite, un laser de très basse énergie (comme
mélanine) doit être compensée par une fluence d’uti-
celui utilisé pour donner une présentation, un poin-
lisation plus élevée pendant les traitements, ce qui se
teur) est dirigé vers la zone. L’huile essentielle est
le clinicien janvier 2002 Tableau 4 Classification des méthodes de refroidissement cutané pour protéger l’épiderme durant la photoépilation Refroidissement Pré Parallèle Refroidissement passif Gel à base d’eau (pré-refroidit) Refroidissement actif Sans contact
Lentille de contact froide (saphir, quartz)
La séquence de refroidissement cutané est très importante. Le pré-refroidissement survient avant la pulsation laser,le refroidissement parallèle pendant la pulsation et le post-refroidissement après la pulsation laser. L’idéal est derefroidir l’épiderme assez longtemps pour prévenir une dyspigmentation post-traitement. Les méthodes qui offrentun pré-refroisissement, un refroisissement parallèle et un post-refroidissement combinés sont davantage à mêmede préserver l’intégrité de l’épiderme. Maintenant inscrit au Formulaire du Programme de médicaments de l’Ontario : Flovent 50 µg en aérosol-doseur
Flovent est un corticostéroïde en inhalation indiqué pour le traitement prophylactique de l’asthme chez les patients de plus de 4 ans.
Consultez la monographie du produit pour obtenir plus d’information sur la sélection des patients, la posologie et l’innocuité.
*Toutes les concentrations de Flovent en aérosol-doseur et de Flovent Diskus font l’objet d’une couverture complète au Québec, en Colombie-Britannique,
en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et dans l’Île-du-Prince-Édouard. Tableau 5 Guide pratique de consultation pour la photoépilation Pré-traitement
Infections (virus de l’immunodéficience humaine, herpès)
Cicatrisation (chéloïde, cicatrice hypertrophique)
Maladie endocrinienne (ovaires polykystiques)
Médicaments à éviter : sels d’or pris antérieurement ou prise d’isotrétinoïde récente
Autres médicaments ou thérapie à éviter qui augmentent la pousse des poils
La présence de tatouages, de nævus ou de lésions pigmentaires sur la zone de traitement doit être notée puisquele traitement les éliminera totalement ou partiellement. Par contre, les tatouages couleur chair peuvent noircir à lasuite du traitement puisqu’ils contiennent des pigments d’oxyde de fer ou de titanium. Dans ces situations, lespatients doivent être avisés de ces risques avant de procéder au traitement.
Traitement
Positionner le patient confortablement et exécuter la technique selon le laser utilisé.
Points pratiques : Photos le jour de la consultation puisque le patient arrive rasé le jour du traitement.
Explications sur l’usage de la crème EMLA. le clinicien janvier 2002
supposée pénétrer jusqu’à la partie inférieure du fol-
cire, à la pince ou à l’électrolyse avant le traitement)
licule pileux et réagir avec la lumière du laser pour
détruire le poil. Il s’agit d’une spéculation sansaucune base scientifique. Cette méthode est inac-
Après le traitement, des compresses froides peuvent
Le laser Epilas. Une autre aberration dans le
être appliquées pour le bien-être du patient. De plus,
domaine de l’épilation. Le rasage pré-traitement n’é-
une vaporisation d’eau thermale peut aussi soulager
tait même pas requis jusqu’à récemment. L’énergie
la sensation de brûlure. Si des croûtes surviennent
utilisée est beaucoup trop basse. Rappelons-nous que
après le traitement, on demandera au patient d’appli-
la longueur d’onde de ce laser est si élevée (1064 nm)
quer une crème antibiotique deux fois par jour
qu’il faut compenser en augmentant de beaucoup la
fluence (J/cm2) de façon à obtenir une certaineabsorption de la mélanine dans le bulbe du poil. Cela
est impossible avec l’Epilas. Aucune étude clinique
La photoépilation est une technique désormais bien
vérifiable n’a été faite à ce jour.
établie et maintenant extrêmement bien documentéedans plus de 80 articles scientifiques médicaux. Les
résultats sont concluants et le degré de satisfaction
des patients est très élevé. Cette technique fait main-
Avant le traitement, on discutera de la procédure et
tenant partie intégrante de l’arsenal thérapeutique
des attentes raisonnables que l’on peut avoir par rap-
que nous possédons. Une récente étude prévoit que
port à un tel traitement. La plupart du temps,
le nombre des appareils de photoépilation doublera
plusieurs traitements sont nécessaires. Le patient
d’ici 2004.3 L’avenir de la photoépilation est indénia-
idéal aura un poil foncé et un teint pâle. Les poils
roux répondent au traitement, mais pas les poils
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disorder and the possibility of subtypes the market) are available, there will be (e.g. anxious or depressed subtype) rather I(PTSD), since the drug treatment As an introduction to clinical research • Selective serotonin reuptake in this area, it is important to know that inhibitors (SSRIs) have been successful most randomized clinical trials (drug vs. anxiety, panic disorder, de
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