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Médicaments contenant du diclofénac (Voltarène® et ses génériques): Avis et recommandations du PRAC 14/06/13 En juillet 2012, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation européenne, le Comité pour l’Evaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance (PRAC) a été mis en place. Il a un rôle majeur dans la surveillance des médicaments au sein de l’Union Européenne. Son travail participe au renforcement du dispositif de pharmacovigilance. Il réévalue le rapport bénéfice/risque des médicaments pour des raisons de pharmacovigilance mais examine également les nouveaux signaux, les études de sécurité après autorisation de mise sur le marché (AMM), les rapports périodiques de sécurité, les plans de gestion de risque (PGR) et les résultats des inspections de pharmacovigilance. Chaque Etat-Membre y est représenté par un ou deux délégués. Les patients et les professionnels de santé sont désormais représentés au PRAC (Décision de la Commission Européenne du 1er mars 2013). Les comptes rendus des réunions du PRAC sont publiés sur le site de l’Agence européenne des médicaments (EMA) un mois après les réunions, mais font également l’objet d’un relais dans une rubrique spécifique du site de l’ANSM immédiatement après la réunion du PRAC.
Médicaments contenant du diclofénac (Voltarène® et ses génériques) Aux termes de l’évaluation, le PRAC recommande de prendre les mêmes mesures de minimisation de risque que celles déjà mises en place pour les coxibs, le risque cardio-vasculaire étant évalué comme identique. - Médicaments contenant du diclofénac (Voltarène® et ses génériques) Le PRAC avait initié en novembre 2012 une réévaluation du diclofénac afin de préciser leur sécurité d’emploi sur le plan cardiovasculaire1. Les données disponibles ont été analysées et les rapports adressés par le Danemark et le Royaume-Uni, rapporteurs de ce dossier, ont été discutés. Les laboratoires qui le souhaitaient ont été auditionnés. Pour mémoire, les données disponibles avaient conduit à retirer le rofécoxib (Vioxx) du marché en 2004 et le risque cardiovasculaire de l’ensemble des anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS) avait été identifié et documenté depuis la première réévaluation en 2006. Les données les plus récentes viennent s’ajouter à celles dont on disposait déjà et sont en faveur d’un risque cardiovasculaire augmenté pour le diclofénac par rapport aux autres AINS de sa classe. Il est à noter que le diclofénac est largement prescrit en France. Les rapporteurs concluent à la nécessité de restreindre l’utilisation du diclofénac2 aux traitements de courte durée et à la dose la plus faible possible, et de prendre systématiquement en compte les facteurs de risque cardiovasculaires pour une évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque avant toute prescription. Ces conclusions vont conduire à un alignement de l’information du produit sur celle qui existe déjà pour l’étoricoxib (Arcoxia®). Les professionnels de santé en seront informés par une lettre aux prescripteurs. Le PRAC envisage de poursuivre l’évaluation d’autres AINS, en particulier l’ibuprofène pour lequel le risque cardiovasculaire est également une source de préoccupation. Enfin, il faut souligner qu’il est important de prendre en compte l’ensemble des risques pour les AINS lors de la prescription aux patients en dehors du risque cardiovasculaire qui était ici spécifiquement analysé :
Le risque gastro-intestinal. Il est bien connu et les données disponibles semblent montrer qu’il
évolue de façon inverse au risque cardiovasculaire (les produits qui ont le risque cardiovasculaire le plus élevé sont ceux qui ont le moins de risque gastro-intestinal).
Le risque d’interaction avec l’acide acétylsalicique. C’est un important facteur à prendre en
compte pour les patients à risque cardiovasculaire qui est différent pour chaque AINS (à noter que les données disponibles ne montrent pas d’impact du diclofénac sur l’acide acétylsalicique). Ces produits étant tous autorisés au niveau national, c’est le groupe de coordination européen [CMD(h)] qui adoptera une position finale lors de sa réunion du 24 au 26 juin prochain. En l’absence de consensus au CMD(h), la position de la majorité du CMD(h) sera adressée à la Commission Européenne qui aura deux mois pour rendre une décision.
Au regard de cette réévaluation, l’ANSM recommande d’informer systématiquement tous les patients à risque cardiovasculaire du risque lié à l’utilisation des AINS par voie systémique, et du diclofénac en particulier. Avant toute prescription d’AINS, l’ensemble des facteurs de risque, notamment cardiovasculaires et gastro-intestinaux, doivent être pris en compte. Il est recommandé d’utiliser, chaque fois que cela est possible, chez les patients à risque cardiovasculaire les alternatives thérapeutiques, notamment pour les traitements de longue durée. 1 Voir le point d’information de l’ANSM du 05 novembre 2012 : http://ansm.sante.fr/S-informer/Du-cote-de-l-Agenceeuropeenne- des-medicaments-Avis-et-recommandations-de-l-Agence-europeenne-des-medicaments/Le-Comite-pour-l- Evaluation-des-Risques-en-matiere-de-Pharmacovigilance-PRAC-lance-une-reevaluation-du-rapport-benefice-risque-desmedicaments-contenant-de-la-codeine-et-des-medicaments-contenant-du-diclofenac-Communique-de-l-EMA/(language)/fre-FR 2 Pour mémoire, ni la réévaluation ni les données analysées ne concernent les formes topiques de diclofénac. Par ailleurs, les données scientifiques récemment publiées ne concernent pas uniquement le diclofénac
THE NEWSLETTER OF INTELLECTUAL PROPERTY LAW, STATUTORY DECEPTIVE CONDUCT AND FRANCHISING LAW Fourth Floor, St James Hall, 169 Phillip Street Sydney NSW 2000, DX 330 Sydney Author and senders of this e-mail: Carmen Champion, Barrister-at-Law. E-mail: [email protected] Unsubscribe: to unsubscribe at any time, please send an e-mail to either of the above addresses. Past
Procedura di riassegnazione del nome a dominio DORMEO.IT Ricorrente: (rappresentata dall’Avv. Chiara Luzzato – Studio Collegio (unipersonale): Avv. Prof. Enzo FOGLIANI Svolgimento della procedura Con ricorso depositato tramite posta elettronica presso la Camera Arbitrale di Milano il 7 luglio 2010 seguito il giorno successivo dalle copie cartacee, Studio Moderna d.o.o. con sede