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Certains petits esprits argueront que si j’ai mis la lettre Z à la première place, c’est pourcommencer ce livre en parlant de zob ou dezizi. Laissons ces obsédés du sexe à leur bêtise,pour aborder un sujet des plus sérieux : lazoophilie.
accouplements hommes-chèvres ou hommes-canards, peu connaissent les poissondophiles.
Pourtant, ils existent et il faut avouer que cetteforme de sexualité a bien des agréments. Lesbaleines, par exemple, sont de vraies salopesflanquées d’un trou d’évacuation d’eau danslequel le courageux poissondophile, à chevalsur le monstre, introduit ses couilles. Ilconnaît alors un magnifique orgasme, tandis que la baleine chante en remuant sa grandequeue de satisfaction ! Une pratique à ne pasconfondre avec celle des poissondophilesmasochistes qui se font sucer par des poissons-scies pendant que des requins-marteaux leurtapent sur les roupettes.
Pour les amateurs de sensations extrême- ment fortes, le ruminant est aussi un parte-naire sexuel fort prisé. Si vous mettez votreverge dans la gueule d’une vache, vous aurezla chance de vous faire tailler une pipe deuxfois. La première, quand elle broute votrequeue, la deuxième quand elle la rumine.
Oh, la vache ! Quel pied ! La zizanie la plus durable de ce siècle est sans conteste celle qui oppose Israéliens etPalestiniens. Mais pourquoi donc se ziza-nent-ils encore ? Revenons quelques annéesen arrière : à la fin de la Deuxième Guerremondiale, les sionistes sont entrés avec l’ac-cord de certaines puissances alliées dans unpays dont ils revendiquaient la propriété.
Pour prouver qu’ils y avaient leurs racines,les historiens juifs ont brandi un manuscritancien devant l’Organisation des Nationsunies : « Nous étions dans ce pays avant lesArabes ! » Le manuscrit en question étantune chansonnette du grand prophète hébreuEnrico Macias, datant prétendument demille ans avant Jésus-Christ. Les parolesabondent indiscutablement dans leur sens :« Ah, qu’elles sont jolies, les filles de monpays ! » C’était bien la preuve irréfutable queles Israéliens vivaient sur cette terre avant lesPalestiniens ! chez vous en vous disant : « Mes ancêtresvivaient dans votre living-room il y a cent milleans ! » et vous mettre à la porte, uniquement aunom de leurs racines. Mais quelles racines ?D’un point de vue biologique, les hommesn’ont pas de racines. Un mammifère n’a pas deracines. Il n’y a que les gros cons de végétauxqui en ont ! Et vous savez ce qu’on fait auxcéleris-raves ? Scratch ! On les arrache. Ellesfinissent à la sauce rémoulade, les racines ! Les yeux sont sans aucun doute les organes les plus précieux dont nous disposons, car onne peut rien faire sans eux. En effet, unaveugle ne deviendra jamais chauffeur debus, même s’il en rêve toutes les nuits depuissa tendre enfance. À l’école, l’aveugle a aussibeaucoup de mal à jouer à colin-maillard : lepauvre petit reste tout seul dans la cour derécréation ! Hormis les bras et les jambes, les yeux sont tellement importants qu’ils sont les seulsorganes de perception de notre corps à êtredoubles. Bon, les oreilles aussi sont deux,mais uniquement pour porter des boucles oumaintenir des branches de lunettes (qui,entre parenthèses, sont surtout utiles aux yeux). À part ça, elles ne servent à rien, sinonà écouter les conneries de tous les jours.
Mieux vaut les lire dans le journal. On a aumoins l’impression de se cultiver.
deux yeux. Même les taupes : si elles mar-chent les yeux fermés, c’est qu’elles n’ontpas besoin de les ouvrir, car les galeries detaupes ne sont pas des galeries d’art. On ytrouve rarement une croûte de Picassoaccrochée au mur.
L’homme ne dispose pas de l’odorat sur- développé des chiens pour distinguer unmâle d’une femelle. S’il est aveugle, il nepeut donc se fier qu’à son sens tactile. Ce quiest très risqué : en pelotant une paire denichons, le non-voyant se dit : « Tiens ! Elle ades petits seins, ma gonzesse… », alors qu’ilest en train de toucher une paire de couilles.
Et le voilà homosexuel sans le savoir ! La pensée unique nous interdit d’être xénophobe. Je suis d’accord. Mais pour lecannibale que je suis, c’est drôlement difficilede ne pas l’être ! Par exemple, il est incontestable qu’une pomme de terre Charlotte et une bintje sontdifférentes. La bintje est une grosse patatequi sert à faire de la purée et des frites, alorsque la petite charlotte, tubercule bien jaune,bien ferme, est utilisée – la salope – en par-touze avec des oignons dans les ragoûts. Demême, le cuissot d’Hindou, pour l’anthropo-phage averti que je suis, n’a pas le mêmegoût que le cuissot de Papou. N’essayez pasde m’avoir si vous m’invitez à dîner, je suisun fin gourmet… donc un fin xénophobe.
Certes, j’évite de manger le Blanc, mon semblable. C’est qu’on ne sait jamais, lamode pourrait se répandre. Et je préfère êtreconsommateur qu’être consommé.
« Aimons-nous les uns les autres ! » a dit le Christ. J’ajouterai : « Mais rôtis au four, rosésà cœur et accompagnés d’une bonne mou-tarde à l’ancienne ! Avec un bourgogne bienépais pour arroser le tout, bien sûr ! » J’ai toujours cru que ce qu’on avait à dire était tellement formidable qu’un ange des-cendait du ciel pour faire vibrer nos cordesvocales avec un archer. La parole était pourmoi quelque chose de divin. Hélas, les radio-graphies ont prouvé que l’homme ne pos-sède que deux cordes vocales, grossières,aussi rudimentaires que celles d’un bœuf.
Le bœuf, quand il parle, fait : « Meuuh ! » L’homme aussi, à ses débuts, faisait :« Meuuh ! » Et puis, progressivement, il a évo-lué. Il a dit : « Meuuh ! Meuuh ! », puis troisfois, quatre fois, cinq fois : « Meuuh ! »… Ainsiest née la Callas. Les bœufs sont donc tout àfait capables de chanter des airs d’opéra. Ilsuffirait juste qu’ils s’y mettent, ces faignants ! Certains microbes, virus ou amibes provo- quent la mort. Malgré les médicaments et lesanticorps, ces petits salauds s’adaptent etarrivent toujours à leurs fins : l’individu atta-qué de toutes parts meurt et, du coup, lesvirus se retrouvent comme des cons. Ils n’ontplus de boulot et sont obligés d’aller pointerà l’A.N.P.E.
savons maintenant que les virus font la queue,les mains dans les poches, dans des A.N.P.E.,quémandant du travail au guichetier : « Y apas un gars à faire crever, dans le coin ? » Nepas trouver d’emploi peut être très grave poureux car on n’a prévu aucune allocation pourles virus. Quelle tristesse d’imaginer leurspetits pleurant leur pitance, en attendant quepapa leur ramène un morceau de viande decancéreux de l’hôpital Cochin ou d’ailleurs !On en a la larme à l’œil. Et pour le coup, onplaint moins les malades. Faut bien que toutle monde vive ! Le Viagra n’a déjà plus beaucoup de suc- cès. Plus personne n’en parle, sauf les petitsplaisantins qui l’utilisent encore pour fairechier des mecs comme Maurice Papon. Lesgardiens s’amusent parfois à lui filer uncachet. À quatre-vingt-dix balais, il tournedans sa cellule comme un damné, les yeuxexorbités, cherchant désespérément un trouoù enfiler sa queue. Le pauvre ne trouve quecelui de la souris qui vient le voir tous lesjours, ça fait rire les surveillants.
Voici à quoi sert vraiment le Viagra : à se marrer, pas à baiser ! Il sera bientôt vendudans les magasins de farces et attrapes à côtédu poil à gratter. On appellera ça la poudre àéjaculer.
leucémie, victimes des particules d’uraniumappauvri contenues dans certains missilesdes forces de l’O.T.A.N. Pour moi, ce n’est pasune surprise car, je l’ai toujours dit, il ne fautjamais fréquenter les pauvres. Avant, à leurcontact, on attrapait des poux, on se faisaitvoler son portefeuille. Maintenant, onattrape la leucémie. Vive l’uranium enrichi !

Source: http://www.le-dilettante.fr/pdf/931.pdf

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